Le monde actuel est marqué par les réalités de la maladie du Covid 19. Une crise sanitaire qui affecte la vie et les activités dans tous les domaines. Face à une pareille situation, les libertés sont très réduites. Cela est dû à la nature de cette maladie, qui voyage dans une allure indescriptible. Le monde entier se voit alors forcé de se recroqueviller. Les échanges ont pris un coup considérable. Or, que sera la vie professionnelle et la réinsertion sans échanges, sans partages? On sait bien que le monde est devenu une vitrine, un seul espace planétaire. Le libéralisme est de nos jours une réalité. Aussi, toutes les compétences voyagent et s’installent, selon les opportunités des marchés et des demandes.
Avec le Covid 19, tout est fermé dit-on : les libertés individuelles et collectives, les frontières, les boutiques et commerces, sans oublier même les confiances que nous donnons aux autres. Nous vivons alors dans un monde devenu restreint et limité. En vase clos.
Une pareille vie n’est pas favorable à la réinsertion. Surtout quand il est question de diaboliser une maladie, la réalité devient invivable. Le monde est à plat. Pourtant, ce n’est pas la première fois dans l’histoire de l’humanité de voir des pandémies pareilles. Mais chaque époque a su trouver une issue de secours, un palliatif, un remède, pour ne pas aider le progrès à crouler. C’est pourquoi nous devons trouver une forme de résilience et de seconde solution pour continuer à travailler et servir. Sinon, à cette allure, ce n’est pas le Covid 19 qui va nous tuer, mais plutôt la faim, le manque, l’insuffisance. Il est temps que chacun reprenne ses activités en plein temps et avec un rythme normal et son volume ordinaire. Les gouvernants sont appelés à lever les restrictions et réorienter leurs discours sur la maladie. Pourquoi ne pas continuer à vivre avec elle ? À forcer de nous limiter sur la pandémie, nous mettons des bâtons dans nos roues, tout en étant pourtant conscients. S’il n’y a pas de réinsertions, il n’y aura pas d’espoir. Il faut le faire même si c’est difficile. Parce que la maladie à Covid 19 ne finira pas de sitôt. Bien sûr, nous n’allons pas la négliger ou l’oublier, mais nous ne devons pas nous focaliser uniquement sur elle. La réinsertion et le nouveau départ sont nécessaires sans quoi le monde va mourir. Pas de Covid 19, mais de récession.
Omar Badini