Entre deux projections, nous avons pu capter quelques mots à ce passionné du cinéma africain. Alex Moussa Sawadogo, puisqu´il s´agit de lui, a été attaché artistique du festival africain du film de Lausanne, lequel festival a eu lieu du 22 au 25 août dernier. Lisez seulement…
Bonjour Alex Sawadogo, vous êtes directeur artistique ici au festival africain du film de Lausanne. Nous nous retrouvons aujourd´hui à la dernière journée, la journée de clôture. Comment s´est déroulé ce festival, et êtes-vous satisfait ?
Oui absolument. L´équipe déjà même avant mon arrivée en tant qu´attaché artistique plutôt, était déjà bien organisée. J´ai juste apporté ma petite pierre dans la programmation. L´équipe après 14 ans d´existence a déjà tous les rouages de l´organisation, des choix de programmation ainsi que d´autres différentes activités annexes du festival.
Qu´est-ce qui n´a pas fonctionné selon vous ou bien en d´autres termes quelles sont vos impressions ?
Moi jusqu´à présent, nous sommes là à la dernière projection, tout marche très bien. Je suis à 100% satisfait. Tous les invités attendus sont arrivés. Toutes les activités qui étaient prévues ont été réalisées, les tables rondes, les discussions, les expositions, les concerts, tout cela a bien fonctionné. Moi personnellement, c´est ma première édition de travail et de collaboration avec ce festival, je suis vraiment satisfait.
Revenons à vous personnellement. Qui êtes-vous?
Je suis Alex Moussa Sawadogo, d´origine Burkinabé. J´ai commencé mes études en histoire de l´art et communication à l´université de Ouagadougou, après j´ai bénéficié d´une bourse pour aller faire un Master en Management, Média et Culture en Allemagne où justement en parallèle à cela j´ai créé en compagnie des camarades de l´université un festival africain du cinéma à Berlin, festival qui existe déjà depuis 10 ans. Avec la création de ce festival, cela m´a permis de travailler aussi dans des festivals comme le festival de Locarno, le festival de Busan en Corée du Sud ou en étant aussi comme correspondant dans de nombreux festivals comme Vision du réel (Festival international du cinéma de Nyon, ndlr) ; j´ai aussi fait de la programmation verbale. Depuis lors, j´ai créé aussi ce qu´on appelle le Ouaga Film Lab qui est un laboratoire de formation qui se trouve au Burkina-Faso.
Vous vivez entre l´Allemagne et le Burkina-Faso. Avec ce laboratoire crée, vous êtes toujours actif au Burkina. Comment ça se passe ?
Oui je suis toujours actif au Burkina-Faso. Vous savez, j´ai réussi à mettre en place une entreprise de production de films qui organise le Ouaga Film Lab, donc j´y suis fréquemment. Je vis entre Berlin-Ouagadougou et de temps en temps à Paris aussi où je suis responsable de quelques activités en rapport avec le cinéma.
Un petit mot de fin à nos lecteurs, vous savez Afrique Opinion est un tout nouveau magazine paraissant en Suisse romande et en Chablais Français. Nous donnons la parole à des gens comme vous pour montrer le chemin aux autres?
Oui j´ai eu la chance de feuilleter votre magazine, je ne l´ai pas entièrement lu car occupé par le festival. Je trouve que c´est un magazine qui est professionnel, qui est bien présenté, qui aborde des thèmes en rapport avec les Africains qui vivent aussi bien en Europe, en Suisse précisément et ailleurs ; et puis c´est un magazine vraiment à supporter parce que nous de la diaspora africaine d´Europe, on a besoin d´être au courant des activités d´Africains aussi bien ici qu´ailleurs.
Merci beaucoup Mr. Sawadogo
Merci bien.
Propos recueillis par Merlin Tchouanga