En avant pour l’acte 5 du Weekend du Soleil !
Depuis cinq ans, l’association KOUKOU organise son traditionnel « Weekend du Soleil », à l’espace Grangette de Thonon-Les-Bains en Haute-Savoie. Les dates du 30 et 31 mars ont été retenues cette année. Même si l’édition 2019 sera moins faste que la précédente, il n’en demeure pas moins que cela reste l’une des activités phares de l’année, pour cette association de danses africaines. Sandra Perez, nous dévoile les moments forts de ce Weekend, sa rencontre avec l’association qu’elle dirige et dont elle profite pour nous en dresser un petit bilan.
Comment avez-vous découvert l’association KOUKOU ?
Il y a 4 ans plus tôt, alors que je venais de rentrer du Cameroun où j’y avais séjourné pendant 3 ans. C’est après avoir consulté la brochure des associations de Thonon, que j’ai découvert l’association KOUKOU. J’ai testé et j’y suis entrée.
KOUKOU, 11 ans après, est-ce la même ferveur ?
J’observe qu’il y a de plus en plus d’adhérents. De par l’historique, je sais que l’association a connu des moments difficiles. Il y a eu des hauts et des bas. Mais depuis quelques temps, elle est bien repartie. La preuve, 2018 fut une excellente année, avec le 10ème anniversaire. Nous avons organisé 3 gros événements qui ont jalonné l’année et qui ont prouvé un engagement des adhérents, des membres du bureau, des bénévoles et des intervenants. Notamment, lors de la 4ème édition du Weekend du Soleil, plus grandiose que d’habitude.
Que nous réserve l’édition 2019 du Weekend du Soleil ?
Les temps forts seront essentiellement les ateliers tout au long du weekend du 30 et 31 mars, destinés aux enfants, adolescents et adultes. Ateliers de type éveil musical, yoga, méditation, poterie, jeux. Il y aura un gros stage de danse de 3 heures le samedi et le dimanche avec la danseuse Burkinabé Dafra Koeta, qui viendra de Normandie pour l’occasion et sera accompagnée de musiciens qui joueront en direct. Ce samedi-là, en soirée, il y aura une représentation de nos cours soit environ 6 chorégraphies avec des percussionnistes, suivi d’un concert du groupe d’afro-musette Namogodyne d’Avignon.
Comment parvenez-vous à financer tout cela ?
L’association est composée de bénévoles essentiellement. Donc on essaie chacun au mieux de gérer selon nos compétences. Chaque année nous recevons une subvention de 2000 Euros de la mairie, via l’Office Municipale pour la Culture et les Arts. L’année dernière elle a été portée à 3500 Euros, exceptionnellement, pour les 10 ans.
Qui sont les adhérents de votre association et quelles en sont les principales activités ?
Ce sont essentiellement des femmes, des blanches. Il n’y a presque pas d’Africain(e)s à part les musiciens et chorégraphes. Concernant les activités, cette année il y a 2 cours de danse contrairement aux années précédentes durant lesquels il y avait des cours d’instruments ouest-africains comme le balafon, le tamtam, etc.
Pour finir, que gardez-vous de vos séjours en Afrique ?
Beaucoup de choses ! Comme la spontanéité des gens et le rythme de vie. On prend plus de temps et on vit le moment présent. Je pourrai en parler une soirée entière!
Interview réalisée par Epiphane AMANFO