« Je ne suis pas le genre de personne à regarder en arrière, je vais de l’avant! » «
C’est comme un rêve devenu réalité! En ouvrant son restaurant l’Orientalis à Evian, il y a trois ans maintenant, Abdel BEN RADHIA peut être assez satisfait de sa petite entreprise qui fonctionne, même s’il dit « on ne peut pas devenir riche avec un restaurant! » « . C’est sur la terrasse de son établissement, un après-midi que ce quinquagénaire, originaire de la région, a gentiment partagé une partie de sa vie avec nous et nous a raconté quelques anecdotes. Il en a profité pour nous faire part des recettes de sa petite histoire à succès. Interview
Qu’avez-vous fait avant de créer votre restaurant actuel?
J’ai eu plusieurs activités comme une sandwicherie. J’ai travaillé dans les marchés et aussi pour une entreprise agroalimentaire, Danone, pendant plusieurs années. J’ai fait un peu comme tout le monde d’une certaine manière.
C’est le désir d’être votre propre patron qui vous a fait quitter cette entreprise?
Pas spécialement ! C’est un ensemble de facteurs qui m’ont poussé à me lancer dans cette grande aventure.
Être employé par un patron est formidable, car vous avez la tranquillité d’esprit qui l’accompagne. Simplement, je voulais aller à un travail que j’aime et dans lequel je m’épanouis. J’aime les compétences interpersonnelles tout comme la gestion d’une équipe.
Au début, comme dans tout projet, j’ai eu l’idée. Il a ensuite été affiné et construit au fil du temps. Cela se réalise enfin comme je l’avais presque imaginé.
Sans me cacher derrière les mots, je peux en être fier!
Pourquoi avez-vous créé les Orientalis?
Je suis né en Haute-Savoie. J’ai senti l’absence d’un tel établissement dans cette agglomération. C’est une idée qui remonte à vingt ans et que j’ai pu réaliser il y a trois ans. Ma réflexion est venue du simple fait qu’Evian accueille une multitude de touristes, notamment ceux du Proche et du Moyen-Orient. J’ai trouvé dommage qu’ils n’aient pas de point de dépôt.
En cours de route, cela a été oublié, jusqu’au jour où l’opportunité m’a amené à trouver une pièce complètement abandonnée. J’ai dû le retaper et aujourd’hui c’est devenu ce qu’est L’Orientalis.