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Société

La Lagune, le lien entre la Suisse et la Côte d’Ivoire

C’est en regardant des enfants tout sourire en train de jouer dans son petit village d’Azito en Côte d’Ivoire, malgré les difficultés qui jalonnent leur quotidien, que Fidel Akedjro crée son ONG «La Lagune». Il vit en Suisse depuis plus d’une cinquantaine d’années. Avec sa tante Juliette Djoman, il décide de créer en 2003, l’institut La Lagune qui œuvre dans les domaines de l’environnement, la santé, l’éducation et la lutte contre la pauvreté.

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C’est en regardant des enfants tout sourire en train de jouer dans son petit village d’Azito en Côte d’Ivoire, malgré les difficultés qui jalonnent leur quotidien, que Fidel Akedjro crée son ONG «La Lagune». Il vit en Suisse depuis plus d’une cinquantaine d’années. Avec sa tante Juliette Djoman, il décide de créer en 2003, l’institut La Lagune qui œuvre dans les domaines de l’environnement, la santé, l’éducation et la lutte contre la pauvreté. Une quinzaine d’années après, et en la faveur d’un documentaire éponyme, M. Akedjro raconte le parcours de son organisation non gouvernementale.

Comment vous l’aide-soignant, êtes arrivé à créer cette association ?

C’est grâce à mon entourage. Petit à petit des personnes de bonne volonté m’ont soutenu tant matériellement que financièrement. Au tout début c’était avec des vêtements, des boîtes de lait. J’étais seul. Je faisais ma petite cui- sine comme on dit, jusqu’à ce que je rencontre, en Suisse celles qui aujourd’hui, font partie intégrante de ce vaste projet. [Ndlr: Sonia Panazza et Marina Appenzeller]

Vous attendez-vous à une aide en provenance des autorités ivoiriennes et suisses?

J’attends de l’aide sur le plan technique. Du savoir-faire dans un domaine précis de notre champ d’intervention. Nous souhaitons profiter des compétences de tout corps de métier, que cela soit dans le médical, l’éducation, l’en- vironnement et l’action sociale. Voire l’agriculture.

Des autorités ivoiriennes, j’attends qu’elles soient recon- naissantes vis-à-vis des actions qui sont menées en faveur des populations, en soutenant les ONG qui œuvrent dans ce sens. Malheureusement cela tarde à venir, et c’est vrai- ment dommage.

Vous le dites parce que vous avez rencontré des difficultés ?

Non, pas spécialement! Malgré mes fréquents déplace- ments à Abidjan. J’y vais en moyenne deux fois par an. Et à chaque voyage c’est avec du matériel médical, car moins contraignant que les médicaments.

Comment se faisait la distribution lorsque les affaires arrivaient au village d’Azito?

Facilement, car c’est ma tante qui s’en occupait. Elle connaissait les habitants, dont ceux qui étaient dans le besoin. Lorsqu’il s’agissait de dons financiers, plutôt que de distribuer de l’argent, elle organisait fréquemment des repas. Surtout pour les enfants.

Avez-vous pensé à vous mettre en relation avec d’autres associations africaines dans le Chablais?

Pour le moment, non! Je pense que c’est encore tôt. La structure en Suisse est en train de se mettre en place. Je dois encore structurer l’antenne ivoirienne en la renforçant de 3 à 4 personnes.

Auriez-vous des projets à court, moyen et long terme?

Dans l’immédiat, c’est d’agrandir la maternité d’Azito qui en a vraiment besoin, et de mettre en route un service d’assainissement et de nettoyage des ordures ménagères dans le village.
A long terme, c’est la déchetterie qui va représenter l’un des points d’aboutissement de notre œuvre. Ce sera une grande pièce.

Un appel à lancer?

Je voudrais dire à tout Africain, qu’ici ce n’est pas chez nous! Ce que nous y avons appris, doit servir à l’Afrique. Un jour nous y retournerons. Quel qu’en soit la manière.

 

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