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Culture

Les contes de papi

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La fille et le lion

Une fille vivait avec ses parents dans une petite maison au milieu d’une forêt africaine. Elle allait souvent à la rivière chercher de l’eau. Un jour, à son retour, chargée de deux seaux remplis d’eau, elle rencontra un lion.
Celui-ci, gentiment lui proposa son aide. Mais la jeune fille refusa d’une manière impolie et vexante.
Arrivée chez elle, très fière, elle raconta l’incident à ses parents. Ils la blâmèrent lui expliquant que l’on ne refuse pas une aide offerte aimablement et de surcroît de la part d’un animal aussi respectable que le lion. Elle ajouta que c’était sa mauvaise haleine qui lui avait dicté ce comportement. Le lion qui était à côté de la maison, avait tout entendu. Les propos de la jeune fille le touchèrent profondément et il s’en alla.
Les jours passèrent lorsqu’une fois, au même endroit, la jeune fille rencontra à nouveau le lion. Ce dernier lui dit : « Prends cette branche et frappe-moi très fort à la tête. »
La fille lui répondit : « Mais non, je ne peux pas, tu ne m’as rien fait et quand bien même, tu es quelqu’un de bien trop fort pour qu’on veuille te faire du mal. « Frappe-moi tout de suite ou je vais te manger », lui dit le lion en colère. La jeune fille s’exécuta. Elle vit le sang couler sur le front du lion. En rentrant chez elle, elle n’osa pas raconter cette aventure à ses parents. Elle avait trop peur de se faire gronder encore une fois.
Quelques jours plus tard, alors qu’elle revenait de la rivière, elle vit le lion sur son chemin, il semblait l’attendre. Elle déposa ses deux seaux pleins d’eau et courut vers lui. Elle lui dit :
« Ô lion, comment vas-tu ? Comment te sens-tu ? Je suis contente de te voir. Et ta blessure ? Mais tu n’as aucune cicatrice ! »
« Non ! Tu m’as frappé, tu as vu le sang couler sur mon front, mais ma cicatrice s’est refermée et je suis complètement guéri. Je n’y pense même plus. Toutefois, tu te souviens du jour où tu as refusé mon aide parce que j’avais mauvaise haleine, disais-tu ? Ça, je n’arrive pas à l’oublier ! Tes paroles ont provoqué une profonde cicatrice dans mon cœur et jamais elle ne se refermera ».
« Ô lion, pardonne moi, je ne te dirai plus jamais de propos vexants ». lui dit la jeune fille. « Comment veux-tu que je te pardonne ? J’ai trop mal dans mon cœur. Je suis obligé de me venger ! » lui répondit-il. Et il la mangea.

Moralité : Il faut toujours faire attention à ce que l’on dit. La parole est comme un couteau à double tranchant. La blessure qu’elle peut provoquer n’est pas souvent visible.

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