L’apaisement réside en chacun de nous, disait le sage Dalaï Lama. Cette baume imperceptible qui parfois, à tort ou à raison nous échappe à force de cogiter sur des inutilités qui nous font passer inéluctablement à côté du bonheur. Déçu et victime de sa générosité et de son amour pour les siens, tel est son mot de passe, Bakalo, originaire du Pic d’Agou, culminant à 986 mètres d’altitude au pays du Roi DZITRI.
S’interrogeant assez souvent depuis quelques années sur son environnement immédiat dans sa composition au sens restreint, il ne parvient hélas pas, à extraire une note explicite de ses interminables méditations.
Une situation qui péjore et crée en lui un sentiment de culpabilité, parfois de renoncement de soi et que sais-je encore. C’est à ce stade-là, qu’interviennent les anges, lui murmurant de temps en temps à l’oreille : « sois patient, le bonheur n’est pas loin ». Bakalo se congratulait et s’appuyait sur cette métaphore mais, restait tout de même dubitatif quant à son accomplissement. Une prophétie assez évocatrice le rappelant à juste titre, une citation du révolutionnaire communiste et homme politique russo-soviétique, je cite: la persévérance, c’est ce qui rend l’impossible possible, le possible probable, et le probable réalisé, fin de citation.
Comment parviendrait-il à retrouver ce qui constitue la quintessence de sa raison d’être? L’amour véritable avec sa muse, une princesse des Montagnes ayant les mêmes aspirations dans une fusion étincelante pouvant les propulser dans le firmament.
Un après-midi d’été, dans son canapé de couleur rouge turquoise posé à l’extrême droit sur son balcon, l’endroit lui offre une magnifique vue; alors que Bakalo s’incrustait dans sa rituelle méditative, l’impensable se produisit quelques heures plus tard.
La nymphe avec un regard angélique, incarne la douceur, la bienveillance, l’élégance, Heidi est son surnom, la fille des montagnes, référence à une série télévisée basée sur deux romands de l’écrivaine Suisse Johanna spyri-Heusser. Cette femme remplie et chargée de lumière, à l’allure athlétique, tellement bien dans sa peau, son corps et son esprit, a fini par opérer en temps opportun sa synchronisation utile dans une spiritualité sans complaisance pour rejoindre la Source. Ayant capté dans sa méditation le code donnant accès au cœur de Heidi, Bakalo porté par les anges a pu franchir également ces faisceaux de lumière qui constituent la dernière étape de se connecter à la même Source.
La prophétie s’est enfin réalisée et les deux tourtereaux filent le parfait Amour, celui d’une symphonie qui transcende les battements de leur cœur à chaque baiser. Pour paraphraser André Frossard philosophe Français, un amour qui n’a pas le sentiment d’être éternel, n’a jamais commencé.
Sourou Adada Hazoume