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Un moment avec Clarice Alima, la princesse d’Emombo

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Emombo, quartier populaire de la capitale Camerounaise Yaoundé, lieu d’origine de celle que nous avons rencontrée un après-midi du mois de mai alors qu´elle était de passage dans la ville de Monthey. Clarice Alima a bien voulu se confier à nos lecteurs.

 

Bonjour Clarice et merci d’être des nôtres. Et si vous nous parlez de vous ? 

Bonjour, je suis Clarice Alima, Camerounaise d’origine, la quarantaine sonnée, je suis  artiste, auteure-compositrice-interprète et en même temps promotrice et présidente de deux associations socioculturelles.

 

En regardant vos vidéogrammes, l’on se laisse emporter par la particularité et la douceur de votre voix. D´où vous vient ce timbre vocal et quel style de  musique vous faites ?

Ma voix vient de mon for intérieur et aussi de chez moi au Cameroun. Vous savez je suis originaire de la tribu des Mvele au Cameroun et quand on parle des Mvele, on parle de la musique. Je fais du Bikutsi, un rythme camerounais de la grande tribu des Ekang-Beti-Benanga donc font partie les Mvele et je fais également d’autres styles de musique comme le Zouk, l´Afro, etc…

 

En écoutant votre dernier opus intitulé « LIBERTÉ », vous mettez beaucoup l´accent sur la Paix et la Liberté dans le monde. Pourquoi ces deux mots ? Que voulez-vous transmettre à celles et ceux qui vous écoutent ?

Chanter pour la « Paix » est très important car avec le climat sociopolitique tendu qui règne dans les pays du monde entier aujourd’hui, je pense que personne n’est à l’abri. Rien qu’à voir ce qu´il se passe chez moi au Cameroun, j’ai seulement envie de toucher les cœurs de tous mes frères et sœurs Camerounais pour implorer la paix. C’est pour moi une façon de contribuer à la recherche de la paix durable en sensibilisant les peuples qui vont écouter cette belle galette musicale. Parce qu’on dit souvent qu’il faut d’abord commencer le travail sur soi-même, alors soyons conscients, tolérants, simples et pardonnons-nous les uns les autres.

Je profite de cette occasion qui m’est donnée à travers Afrique Opinion pour demander pardon à tous mes frères, sœurs, amis et connaissances que j’ai offensés.

Parlant de « Liberté » qui me tient tant à cœur et qui m’est si chère, si on pouvait comprendre que ma liberté s’arrête là où celle de l’autre commence il n’y aurait pas de problème.

Évitons les quiproquos, l’orgueil et la colère. Dans le cas du Cameroun par exemple, nous devrions promouvoir le pardon pour la réconciliation nationale et pour sa liberté.

 

 

Vous chantez depuis un moment. Peut-on dire que votre musique se porte bien actuellement?

Oui je chante depuis bientôt 10 ans mais j´ai commencé à l´âge de 8 ans dans des chorales au Cameroun. Ma musique se porte actuellement bien. J´ai quand-même fait plus de 5 ans hors de la scène musicale où je n´ai pratiquement rien fait mais là je reviens avec ce nouveau maxi-single qui est intitulé « Liberté ».

 

Comment se passe la promo de votre album ?

Oui exactement  la promotion pour ma galette « Liberté » se passe bien. Je suis aussi ouverte pourquoi pas aux invitations pour des prestations lors des mariages, baptêmes, anniversaires, manifestations et autres…Bien vouloir contacter Afrique Opinion au besoin.

 

Où peut-on trouver vos œuvres? Quels canaux de distribution utilisez-vous ?

Pour l´instant c´est moi-même qui distribue mes œuvres parce que je n´ai pas encore de structure bien définie. Vous savez que la piraterie c´est quelque chose qui mine un peu la société et en ce moment on ne vend plus beaucoup de CDs donc c´est un peu difficile. Mais sur YouTube, vous pouvez me trouver et sur Facebook aussi. J´attends un maximum de clicks de vous sur mes vidéogrammes. Bientôt j´aurai mes points de vente.

 

Un petit mot de fin : Quel conseil donneriez-vous aux jeunes Africains(es) qui aimeraient vous emboiter le pas?

Un mot à dire pour la jeunesse: rien n’est facile, ne pas baisser les bras. La vie, elle s´apprend tous les jours. On n´a rien sans rien. Comme on le dit si bien on ne peut pas faire les omelettes sans casser les œufs. Et aussi comme le disaient nos grands-parents en Afrique : « la vie est un combat ».   Surtout bien se comporter et ne pas céder à la facilité. Il faut croire en ce qu´on fait, en son destin. Même quand ça ne va pas il faut avoir la force de se relever car il n´y a jamais de honte à recommencer sa vie. Seul le travail est important comme la devise du Cameroun le dit si bien: « Paix, Travail, Patrie ».

 

Merci beaucoup Clarice et à bientôt sur Afrique Opinion !

Merci beaucoup et merci à Afrique Opinion. Je vous souhaite une bonne continuation. Je serai toujours là pour vous soutenir donc si vous avez besoin de moi, je pense que je pourrais être une des marraines du magazine Afrique Opinion.

 

Propos recueillis par Merlin Tchouanga

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