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Dilemmes numériques : les conséquences humanitaires de la révolution technologique – Expo à l’EPFL Pavilions du 03 mai au 14 juillet 2024

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Les avancées technologiques ont transformé nos sociétés, mais elles présentent également de nouveaux risques pour les populations vulnérables dans les zones de conflit. Le CICR se trouve à l’avant-garde de la recherche d’un équilibre entre progrès numérique et protection humanitaire.

 

Les avancées technologiques ont radicalement transformé notre monde, facilitant la communication et offrant de nouvelles opportunités économiques. Cependant, cette révolution numérique a également créé de nouveaux risques pour les populations vulnérables dans les zones de conflit. Les humanitaires sont confrontés à un dilemme : comment tirer parti des progrès technologiques tout en protégeant les personnes affectées par les conflits des menaces numériques émergentes ?

Les conflits armés modernes sont de plus en plus marqués par des cyberattaques, le mauvais usage des données, la désinformation et le ciblage par des systèmes d’armes autonomes. Ces menaces contribuent à une polarisation sociale sans précédent et à une violence physique à l’échelle mondiale. Les humanitaires doivent donc trouver un équilibre délicat entre l’adoption des progrès numériques et la prise de conscience des risques potentiels.

Une évaluation exhaustive des risques, une meilleure compréhension des conséquences et des mesures de protection proactives sont essentielles pour garantir que les opportunités l’emportent sur les risques. Les humanitaires doivent être vigilants sur la protection des données, la cybersécurité et l’utilisation responsable des technologies numériques.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est à l’avant-garde de ce travail. En établissant des normes en matière de protection des données, en influençant les politiques et en sensibilisant le public, le CICR contribue à mieux protéger les civils dans les zones de conflit. Son partenariat Engineering for Humanitarian Action (EHA) avec l’EPFL et l’EPFZ lui permet de recourir aux sciences et aux technologies tout en répondant à certains des dilemmes numériques auxquels sont confrontés les humanitaires.

 

Cette exposition vise à mettre en lumière les défis et les opportunités de la révolution numérique dans le contexte humanitaire. Elle explore les dilemmes numériques auxquels sont confrontés les humanitaires et les solutions potentielles pour garantir que les progrès technologiques profitent à tous, y compris aux populations les plus vulnérables.

 

Parmi les technologies présentées dans cette exposition, le Venoscanner de Global ID est une solution particulièrement prometteuse. Cette technologie d’authentification à partir de la reconnaissance veineuse, mise au point par le Dr Lambert Sonna, offre une méthode d’identification sûre et fiable, même dans les environnements les plus difficiles. Elle permet aux humanitaires de vérifier l’identité des personnes déplacées et de s’assurer que l’aide est distribuée de manière équitable et efficace.

 

 

Le Venoscanner est un exemple concret de la manière dont les progrès technologiques peuvent être utilisés pour répondre aux défis humanitaires. Cependant, comme toutes les technologies, elle doit être utilisée de manière responsable et éthique. Les humanitaires doivent veiller à ce que les données biométriques soient protégées et que les personnes concernées donnent leur consentement éclairé avant toute collecte de données.

 

Nous invitons les lecteurs de cet article à visiter l’exposition « Digital Dilemmas » pour en savoir plus sur le Venoscanner et les autres technologies présentées. Ils pourront ainsi découvrir comment ces innovations peuvent contribuer à répondre aux dilemmes numériques auxquels sont confrontés les humanitaires, tout en garantissant la protection des populations vulnérables dans les zones de conflit. Ensemble, nous pouvons trouver un équilibre entre progrès numérique et protection humanitaire.

 

Reportage de Merlin Tchouanga

  

 

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