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Yasmina Sandoz, un atout pour le Cercle suisse des administratrices !

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Personnalité liée au développement durable, à la construction biosourcée et à la cybersécurité, elle intègre le prestigieux Cercle Suisse des Administratrices.

Actuellement administratrice au sein de l’entreprise familiale, elle mesure tous les jours, tant l’impact des décisions stratégiques que les risques et les responsabilités directes qui lui incombent.

La veille stratégique est, selon elle, capitale pour avoir une vision d’ensemble et connaître son positionnement sur le marché. Le réseau est essentiel. Ces acquis enregistrés lors de ses expériences en Allemagne (5 ans à la direction de la Communication du Groupe Volkswagen) puis en Chine (8 ans à la Mission Chine du Conseil départemental des Vosges, France) en sont imprégnés. En Chine, le Guanxi est un concept culturel mais aussi un mode opératoire d’intelligence économique, bien avant l’ère Linkedin, réseau qu’elle manie au quotidien avec plus de 25000 abonnés et 80 recommandations émanant de sociaux-professionnels. Intégrer le Cercle Suisse des administratrices, c’est prendre place dans un nouveau réseau propice aux partages de bonnes pratiques.

 

En termes de vision stratégique, elle positionne la neutralité carbone comme l’objectif principal long terme de la société, et elle décline cette vision dans les différentes entreprises qui l’emploient. L’économie circulaire et le biosourcé sont donc ses premiers réflexes dans les orientations qu’elle impulse. Dans la continuité de cette philosophie, elle est naturellement Élue Verte au Conseil communal d’Ecublens.

« Administratrice de la société Concept Bois Technologie (Groupe franco-suisse), Yasmina Sandoz a clairement contribué au développement de la filière bois depuis plus de 15 ans, et ce des deux côtés de la frontière », dixit Nicole Valkyser, directrice du Forum International Bois Construction.

En 2018, l’esprit d’entreprendre l’avait déjà amenée à vendre des biens pour investir dans une start-up de l’EPFL, spécialisée dans l’identification biométrique à partir du réseau veineux, Global ID. En 2022, elle tire la start-up pour qu’elle devienne la première start-up de l’EPFL Innovation Park a être inscrite dans le registre Swiss Triple Impact.

 

Quand on lui parle de diversité, de minorités ou de représentativité, Yasmina Sandoz ne souhaite pas se retrancher derrière des quotas. « Bien évidemment d’un côté, je ne voudrais pas être exclue parce que je suis une femme ou issue d’une minorité, mais d’un autre côté, je ne voudrais pas non plus être choisie que pour cela ! Les compétences et la réponse à un besoin précis doivent guider la sélection et le recrutement, surtout à ce niveau, peu importe le genre, l’âge ou l’origine ethnique. »

« Les Conseils d’Administration devraient être naturellement à l’image de la diversité des profils dans le monde », plaide-t-elle.

 

Comment devient-on membre d’un CA ?

Réponse de Fabienne Freymond Cantone, membre des Conseils d’administration de la Banque Cantonale Vaudoise, de Transitec SA et des comités de la SSR Suisse Romande, d’Innovaud et de la Centrale d’émission pour la construction de logements. Extrait du journal Le Temps.

« Le conseil d’administration est un collège de 3, 5, 7 (en règle générale) personnes ; il est responsable de la planification stratégique à long terme, de la surveillance et du contrôle ainsi que de l’analyse des risques de la société anonyme (SA), de son organisation et de la désignation des personnes chargées de sa gestion. En d’autres mots, le CA représente la “haute direction” d’une société.

Être administrateur-rice de société implique d’assumer de nombreuses responsabilités tant civiles que pénales : ainsi le ou la membre de CA doit avoir des qualités de «visionnaire», posséder une multitude de compétences en matière de gestion et de choix stratégiques, ainsi qu’un réseau d’adresses, utiles pour l’entreprise.

 

Ainsi les « soft skills », entendues comme compétences humaines, qualités relationnelles, savoirs comportementaux, ou encore compétences transversales, sont de plus en plus reconnues comme nécessaires dans le management et la gestion du changement. Elles entrent maintenant dans les CA : contrôles et impulsions à la direction doivent se faire aussi en considérant l’humain, et donc ses fréquentes incohérences. Au final, et on en revient à une évidence, la science, la technique et les statistiques ne suffisent pas pour décider, progresser, analyser et améliorer les performances. L’expérience de direction, la capacité à trancher et celle à travailler en mode collectif sont les qualités primordiales d’un(une) administrateur(-rice) pour avancer et faire avancer. »

 

Par Merlin Tchouanga, reporter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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