Fêtons l’amour

« C´est pas comme ici où c´est souvent vice-versa mais au Cameroun, c´est le seul jour où la femme attend vraiment que son homme se dévoile plus et lui prouve son amour »

Mélanie et Wilfried sont deux jeunes qui filent le parfait amour. Issus de deux cultures différentes, ils se sont rencontrés ici en Suisse et le courant étant bien passé, ils ont décidé de lier leur destin en aménageant ensemble. La St-Valentin nous a donné l´occasion d´aller les rencontrer dans leur luxueux appartenant de Collombey dans le valais.

Mélanie bonsoir, pourriez-vous dire aux lectrices et lecteurs d’Afrique opinion qui vous êtes ? 

Je m´appelle Mélanie Da Silva, j´ai 25 ans, Suissesse d´origine portugaise. Je suis Responsable administrative RH (Ressources Humaines, ndlr) et aide-comptable dans deux sociétés, une qui est celle de mon papa et une autre pour laquelle je travaille.

Vous êtes en couple avec un jeune Camerounais du nom de Wilfried, Comment et dans quelle circonstance l´aviez-vous rencontré ?

Alors c´était à Aigle en Suisse à la braderie, la braderie est une petite fête de village. On s´était rencontrés là-bas via les amis en fait. On avait commencé à se côtoyer comme ça et puis par la suite je l´ai retrouvé dans un bar et je l´ai reconnu, et puis on a commencé à discuter depuis, et puis voilà.

Cela fait combien de temps que vous êtes ensemble ?

Cela fait aujourd´hui 5 ans.

Et ça se passe bien ?

Oui (rires)

Parlons de la St-Valentin, la fête des amoureux. Comment la fêter vous ?

J´ai l´impression que c´est assez commercialisé et que des fois on oublie le vrai coté de ce qu´est  cette fête. Mais ici, ce jour-là, le couple a l´habitude d´aller au restaurant, le garçon offre des fleurs à sa femme ou petite-amie, bref de petites attentions, on se fait de petits cadeaux. En fait ce jour-là est dédié au couple ici comme au Portugal. On fête de la même façon.

Wilfried bonsoir, qui est ce doux homme ?

Bonsoir à tous, moi c´est Wilfried Bangbang, Camerounais, 27 ans, logisticien de formation et je travaille actuellement pour Liebherr, une entreprise qui construit des moteurs de chantier.

Pouvez-vous nous dire si la St-Valentin se fête au Cameroun aussi, et si oui nous donner la différence entre fêter la St-Valentin ici en Suisse et la fêter au Cameroun s´il vous plaît ?

Oui la St-Valentin se fête aussi au Cameroun et comparé à ici en Suisse il y a quand même une différence. Au Cameroun, c´est plus démonstratif je dirais parce que c´est le garçon qui va vers la fille et il va offrir le petit cadeau. Là-bas, je n´ai pas vu forcement des fleurs, on ne s´attache pas beaucoup aux fleurs et c´est plus le petit cadeau qui est symbolique. Avec cela, le garçon met plus sa partenaire en confiance.

Cela voudrait donc dire qu´au Cameroun les femmes ce jour-là n´offrent-elles pas aussi de cadeaux à leurs petit-amis ou maris ?

Si, elles offrent mais c´est souvent plus l´attention de l´homme qui est mis devant. C´est pas comme ici où c´est souvent vice-versa mais au Cameroun, c´est le seul jour où la femme attend vraiment que son homme se dévoile plus et lui prouve son amour. Parce que pour elle, elle le fait déjà tout le temps, c´est elle qui va chouchouter son amoureux et ce jour, elle attend vraiment cette attention de son partenaire.

Qu´avez-vous concrètement prévu pour la prochaine St-Valentin ?

À l´époque, on ne vivait pas ensemble, on était chacun encore chez ses parents. Et puis on se retrouvait ensemble, on passait ce jour-là à l´étranger ou dans un motel du pays mais depuis que nous vivons ensemble, la plupart du temps ce jour-là, c´est des petits cadeaux et puis le restaurant.

Un dernier mot pour les lectrices et lecteurs du magazine Afrique Opinion qui vont aussi comme vous fêter la St-Valentin ?

En ce jour de St-Valentin, nous demandons aux lectrices et lecteurs du magazine de vivre l´amour, de profiter de la vie car il n´y a rien de si précieux que la vie et de ne pas se prendre la tête.

Merci Mélanie et Wilfried de votre disponibilité, bonne fête de St-Valentin et à très bientôt sur Afrique Opinion

Merci.

Propos recueillis par Merlin Tchouanga